La bataille de France est perdue. Le 14 juin l’ennemi est à Paris. La moitié du territoire va être envahi. L’Angleterre n’a plus de forces en état de combattre sur le Continent. L’Amérique à qui il a été fait appel, n’entrera en guerre qu’un an plus tard. En France, les solutions les plus graves sont envisagées. Un avion transporte à Londres celui qui continuera la lutte n’admettant pas la défaite.
En conséquence, devant l’épuisement des troupes et les progrès de l’ennemi, « une implacable et douloureuse nécessité militaire » s’impose à ceux qui ont sauvé l’honneur de nos armes et à celui qui, rappelé au service, fut l’homme de Foch le 11 Novembre 1918 : une demande d’Armistice a été lancée.
Le Chancelier Hitler impose à la délégation française de signer la convention d’Armistice à l’endroit même où fut signé l’Armistice de 1918. Hitler avait exigé que le lieu d’humiliation de l’Armistice 1918 soit le lieu symbole de la victoire du IIIème Reich.